基督裡的

CHAPITRE 1

L’Épée de l’Esprit

« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; Je ne suis pas venu apporter la Paix, mais l’épée ».

Si chacun connait ces paroles de Jésus, est-ce alors un non-sens que de rechercher la Paix en Christ sur cette terre ?

Selon les périodes et les situations spirituelles que nous considérons, nous pourrions répondre affirmativement, même au premier degré de l’interprétation de l’épée, alors que si nous y mettons l’interprétation de « l’Épée de l’Esprit », cela devient cent-pour-cent faux.

Ce n’est donc pas une hérésie que de s’attendre à voir un jour cette Paix s’établir en Christ sur cette terre, mais l’hérésie serait de croire que ce jour est déjà collectivement arrivé, ou croire qu’il n’en sera jamais ainsi.

Parce qu’un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour, la majeure partie de nos confusions actuelles, en rapport à l’obtention de cette paix sur la terre, réside dans le fait d’avoir assimilé la restauration d’Israël, comme étant le début du septième jour de Dieu pour l’humanité, alors que nous ne sommes encore qu’à la fin du sixième jour. Il y a là une différence fondamentale, car dans ce sixième jour, l’humain est encore dans la meilleure correction possible vers la nature divine, d’un système émotionnel, dont la base est encore animale, qu’au septième jour, la base, générant ce système émotionnel dans l’humain, sera devenue de nature divine dès sa procréation.

Pour que le basculement d’une nature à l’autre, puisse se faire sur le plan collectif, tout comme l’accomplissement de la loi, par Jésus à la Croix, était indispensable pour sortir l’humain de la tutelle de Satan, sous le couvert de Christ dans les cieux, l’accomplissement individuel de la totale levée de cette couverture, par le renouvellement dans la nature divine, du système émotionnel de l’humain précédemment né sous la tutelle de Satan, est tout aussi indispensable.

En cette fin de sixième jour, le piège est donc de croire que l’évolution de notre système émotionnel, nous permet déjà de gérer correctement notre conscience, que nous soyons ou non, dotés du Saint-Esprit dans le « cœur ». Si Jésus a tout accompli « pour nous », nous n’avons pas encore tout accompli : « AVEC Lui. »

L’accomplissement total de cette nature divine sur l’humain, fait sans doute partie des choses que Jésus nomma comme étant plus grandes que celles qu’il ne put accomplir lui-même, en tant que « Christ Souffrant ». Né du Saint-Esprit dès le sein de Marie, sa mère, il n’eût jamais à sortir de la tutelle de Satan, mais seulement de lui résister. C’est là la différence avec ce second accomplissement, car si tout est déjà à notre disposition, sur terre et dans les cieux, l’objectif divin est d’amener l’humain à vaincre la nature animale originelle, qui nécessite devant Dieu, soit ce tuteur répressif, ou la « couverture » de l’œuvre de Jésus à la Croix. La spiritualité du tuteur répressif utilise la peur de la sanction physique ou morale, dans un mode répressif pouvant aller, si Dieu le permet, jusqu’à la mort physique et spirituelle, pour maintenir l’humain dans un apparent respect de la parole de Dieu. La seconde, à laquelle Satan n’a pas accès, permet à l’humain d’entrer dans le processus de sortie volontaire de cette nature animale, sous la couverture de l’œuvre de Christ à la Croix et son soutien spirituel. Trois grandes étapes peuvent alors se succéder en Jésus-Christ pour chacun : celle du pardon de ses péchés, celle de mieux le servir, par le baptême du Saint-Esprit dans le « cœur », et enfin celle de travailler à recevoir progressivement sa nature divine, par la réécriture de la partie du cerveau qu’il devait jusqu’alors couvrir.

C’est à cet accomplissement individuel, de la levée progressive de cette couverture de Christ, que Dieu fait aujourd’hui travailler, l’Église de Philadelphie, décrite en Apocalypse trois. C’est là la réelle sortie de l’humain, de la Tutelle répressive de Satan, non plus seulement en se tenant sous la couverture de l’œuvre de Christ à la Croix, mais par l’acquisition de sa nature divine, tant dans le cœur que dans le cerveau.

C’est généralement inconsciemment, que cette Église aura déjà reçu sur cette terre, une « couronne », qu’elle devra prendre garde de ne pas perdre. Cette couronne aura commencé par une petite perle microscopique dans le tout premier neurone de milliers de cerveaux humains concernés, avant de passer au stade de diadème sur certains, pour atteindre un jour la totalité de la « couronne », que constituera la nature divine dans la partie de son système émotionnel, logée dans son cerveau.

Cette part du cerveau est inaccessible à l’humain adulte, pour en corriger les données déjà programmées, mais elle l’est tout autant à Jésus dans les cieux, si l’humain est contraint d’utiliser cette programmation, selon les valeurs correctives de son propre quotient émotionnel, qu’il soit ou non issu de l’apprentissage de la Parole de Dieu par le Saint-Esprit. Pour que Christ ait un droit d’accès à ces parts programmées du cerveau, il est en effet nécessaire que devant la confrontation à l’utilisation inopinée de ce qui conduirait l’adulte au péché, le libre-arbitre de celui-ci refuse l’action déjà programmée dans son cerveau par la nature charnelle sous tutelle, et qu’avant d’agir, il fasse appel à Jésus à lui apporter une attitude juste, « que lui ne connaît pas ».

Ce sont les quelques fractions de secondes, précédant l’éventuelle mauvaise attitude de l’adulte, qui sont prépondérantes. C’est aussi pourquoi le bon résultat, réside non seulement dans la communion de la personne avec le Saint-Esprit en elle, en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance, dans la sincérité et la VÉRITÉ du petit enfant qui ne « sait » pas ; mais également dans le contexte civilisationnel qui peut lui en apporter la possibilité.

Ce qui est déstabilisant pour la majorité aujourd’hui, c’est l’incompréhension de la nécessité du changement de mode de fonctionnement du système émotionnel, entre celui de base animale et celui de base divine. Autant la programmation accomplie dans le cerveau par la nature « animale », doit rester dominée émotionnellement par l’intéressé, pour apporter une correction plus ou moins stéréotypée vers l’Amour de son prochain, autant, la programmation déjà divine dans le cerveau, ne doit surtout plus être corrigée, pour RESTER de nature divine. C’est alors cette nature qui apporte à la fois la vie en abondance et le respect de la loi, car elle répond émotionnellement à tous les critères génétiques individuels.

C’est pour que l’humain puisse acquérir sa nature divine, que Dieu en Jésus-Christ ouvrit les portes à ce contexte civilisationnel, au travers de ce que nous appelons, l’effet « soixante-huitard ». Si ce contexte est tant contesté aujourd’hui par six des sept églises décrites en Apocalypse, bien qu’il ait été consécutif à la guerre des six jours sur Israël, la nouvelle Jéricho, il est cependant indispensable à la progression de l’Église de Philadelphie.

La période transitoire qui en naquit, apporte donc aux six autres Églises une seconde incompréhension, encore plus profonde que la première. Si le résultat global apparent, apporte en effet une évidente perte des valeurs précédemment acquises, semblant donner raison au système répressif, elle correspond en fait à l’opportunité individuelle de la réécriture dans la nature divine, de la partie du cerveau produisant toute forme d’actions dans l’humain, que Jésus devait jusqu’alors couvrir.

Aucun apprentissage restrictif ne peut apporter la véritable valeur divine à chaque émotion rencontrée par l’humain, alors qu’aucune action ne peut être produite par l’humain sans qu’une émotion en soit à l’origine. C’est pourquoi, afin d’apporter à chacun la capacité d’entrer dans cette Église de Philadelphie, Jésus ne veut surtout pas agir par oppression religieuse. Il veut au contraire apporter le contexte civilisationnel permettant à chacun le comportement du petit enfant qui « ne sait pas », lui permettant de donner raison à la vérité programmée dans son propre cerveau, sans en être condamné par la société environnante, pour qu’il puisse en comparer le résultat à celui de la Vérité divine. Ce n’est alors pas pour couvrir le péché, que Jésus couvre le pécheur dans nos démocraties, tant que le péché n’a pas d’incidence directe sur autrui, mais pour que chacun ait l’opportunité de faire appel à lui avant de produire ce péché et pour qu’un jour, l’intéressé lui ouvre les droits à la réécriture de la partie correspondante de son système émotionnel dans son cerveau. C’est cela « naitre de nouveau », même si le processus commence par la nouvelle naissance en Jésus-Christ, au travers du baptême du Saint-Esprit.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette démarche spirituelle ne peut donc pas être vécue au sein de « l’église », en tant qu’entité guidant chacun vers le respect de la loi divine, puisqu’il est demandé à celles-ci de « savoir » adopter une conduite la plus respectueuse possible de la volonté divine, afin de servir de témoignage vivant à la parole de Dieu qu’elles annoncent, au même titre qu’Israël. C’est donc à la société attachée à Christ dans nos démocraties chrétiennes aujourd’hui, que revient le rôle d’être divinement utilisée à produire le bon contexte civilisationnel. Il ne s’agit alors pas pour cette société, de conduire chacun à un meilleur emploi de son système émotionnel ancien, dans le rôle réservé à « l’église », mais d’apporter à ceux désirant respecter la volonté divine, une situation permettant à chacun une totale vérité dans la liberté de mettre en œuvre leur foi de petit enfant qui ne sait pas, jusqu’à produire cet accomplissement divin sur l’humain. C’est là l’image que laissèrent les déportés à Babylone, qui ne sentirent pas le brûlé après la fournaise et reconstruisirent les murailles de Jérusalem.

C’est en cela que l’ennemi de nos âmes s’immisce dans le manque de foi et les incompréhensions d’un grand nombre, pour les faire retourner aux anciens consensus, que l’ange déchu appelle aujourd’hui un nouvel ordre mondial. Compte tenu que tout consensus n’a pour rôle que d’éviter sa répression et non de le vaincre, il tente d’agir sur nos démocraties, à l’image par laquelle il tenta de dissuader Caleb et Josué, de conquérir le pays de Canaan, suite à la défaite de Aï après Jéricho.

Ce retour aux consensus sociétaux religieux dans nos démocraties, contraindrait alors l’humain à devoir utiliser son cerveau, selon le mode par domination, pour ne pas entrer en désobéissance à la loi locale et non plus dans celui de l’amour du « petit enfant qui ne sait pas ». C’est pourquoi le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, dans Apocalypse 12, tente d’imposer un contexte civilisationnel à la « Femme, l’Église, la démocratie », devant mettre au monde l’Enfant mâle qui fera paître les nations avec une verge de fer, et que n’y parvenant pas, à cause de l’œuvre de Jésus à la Croix, il s’est déjà retourné contre sa descendance. Il tente en cela d’interdire la totale acquisition de la nature divine à l’humain, ainsi que sa sanction d’être lié pour mille ans.

Depuis 1967/1968, la « couverture » de Christ maintient l’humanité chrétienne hors des consensus sociétaux religieux antérieurs, que ce soit au niveau individuel du couple homme/femme, ou collectif, qu’il s’agisse du couple église/société dans les démocraties, ou entre ces démocraties et Israël dans le monde.

C’est ce qui conduit à tant d’incompréhensions réciproques, car chacun n’est plus maintenu dans un mode de fonctionnement identique, nécessaire à une complémentarité visant seulement à produire des actions hors des droits répressifs de Satan, comme antérieurement, mais spirituelle afin de le vaincre. L’église apporte alors la loi divine, indispensable au support de l’Amour divin, tandis que la société qui lui est complémentaire, est divinement utilisée à produire le contexte civilisationnel adéquat, indispensable à l’accomplissement individuel de cet Amour de nature divine, par le couple homme/femme, qui ne font qu’un devant Dieu.

Il n’appartient donc pas à la société démocratique d’interdire les anomalies émotionnelles de certains, qui les amènent à une mauvaise gestion de leur génétique et de la parole de Dieu, comme le résultat est obtenu dans les consensus religieux, par l’utilisation de la domination par la peur sur l’autre. Jésus couvre l’erreur des couples qui lui sont fidèles, pour leur apporter la compréhension de leurs erreurs, dans la liberté d’avancer dans le renouvellement de leur système émotionnel, jusqu’à ce que le Saint-Esprit sur certains, aille jusqu’à l’accomplissement du Christ Régnant sur terre et dans les cieux.

Ce sera alors « Lui », qui pourra apporter collectivement le véritable équilibre à l’ensemble de la société, selon une verge de fer. Il ne s’agira plus de l’acier de Staline, que ce nouvel ordre mondial utilise pour asservir sa descendance, comme au nom de Christ, par confusion satanique entre le fer et l’acier, dont les caractéristiques sont presque opposées les unes aux autres.

Au même titre que la Croix, cet accomplissement par Jésus dans les cieux, sur l’humain doté de son Saint-Esprit sur terre, est une indispensable étape à la progression du système émotionnel humain, pour éviter la destruction de notre planète, inévitable si la nature charnelle n’était pas vaincue. Seule cette étape peut donc conduire à la réelle Paix divine sur terre, mais également au Libérateur tant attendu par Israël depuis des millénaires.

Pour pouvoir produire la restauration d’Israël, comme à l’est du Jourdain, mais sur les bases du Canaan d’hier, ponctuées par l’œuvre de Christ à la Croix, il fallait pour cela, que l’Église ait atteint la même cohésion spirituelle et civilisationnelle que celle portée par Israël sous la conduite de Moïse.

Ce Libérateur d’Israël, annoncé par le prophète Esaïe, ne pouvait donc pas être apporté par le Christ « Souffrant », car l’accomplissement de la Résurrection d’Israël, devait pour cela être précédemment établi sur terre. C’est pourquoi, nous retrouvons aujourd’hui cette restauration d’Israël sur les bases de la conquête du Canaan d’hier, à laquelle les douze tribus participèrent plus ou moins, dans un perfectionnement conduisant à l’obéissance charnelle en présence de l’Arche de l’Alliance. C’est cette seule partie d’Israël qui fut le support de la Victoire de Jésus, dont l’obéissance à Dieu jusqu’à la mort à la Croix, lui permit d’apporter le Saint-Esprit dans le « cœur » de l’humain désireux de le suivre.

C’est donc sur la même base spirituelle et sur le même statut politique, qu’au travers des démocraties chrétiennes, « l’Église de Christ » a généré la restauration d’Israël depuis 1948, même si la participation du peuple juif en avait déjà apporté les circonstances favorables. Ce qui avait été réalisé charnellement, avec la présence de l’Arche de l’Alliance, extérieure à l’humain, peut donc être spirituellement accompli aujourd’hui, grâce à l’accès au Saint-Esprit dans le « cœur » de l’humain. C’est aussi en cela que l’accomplissement spirituel de la nature divine dans l’humain, par cette Église de Philadelphie apportera à la fois le Christ « Régnant sur terre et dans les cieux », ainsi que le Libérateur d’Israël, puisqu’il scellera de la nature divine, le témoignage dévolu à Israël, du passage de l’Éternel Dieu sur terre.

En marge de notre développement, nous y retrouvons alors la confirmation à notre affirmation, qu’il est fondamental de regarder nos démocraties à l’image de ce que l’Apôtre Jean appela l’Église, avec un « É » majuscule, en Apocalypse trois, vu que ce sont ces démocraties qui générèrent la restauration d’Israël. À cela s’ajoute alors la confirmation, que nous sommes bien dans les temps de l’Apocalypse 12, tant la pression est mise par la Russie, pour imposer au reste du monde, des consensus sociétaux religieux, interdisant toute forme d’accès à cette nature divine. Ne parvenant pas à atteindre nos démocraties, au travers de la spiritualité du grand dragon, elle s’est retourner faire la guerre spirituelle et sociétale à sa descendance, qu’est l’Ukraine.

En ce qui concerne la continuité de notre développement, de même que lors de la conquête de Canaan, tous les combattants n’étaient pas parfaitement respectueux de la loi divine, tous les participants aux consensus ayant généré Israël, n’étaient pas tous dans la recherche de faire la volonté divine en Jésus-Christ en tant « qu’église ». Tous, ou presque, fonctionnaient cependant à l’image de ce qu’ils avaient reçu comme enseignement de l’église, pour combattre « Satan », incarné au travers du mal que représentait à leurs yeux, le nazisme ou l’empire nippon, et c’est en cela qu’ils étaient « l’Église », à l’image d’Israël lors de sa sortie du désert sous la conduite de Moïse.

Depuis la nouvelle Jéricho et la guerre des six jours, nous sommes dans la conquête spirituelle de l’Amour divin, qui deviendra demain la base du système émotionnel humain, bien qu’il faille à chacun aujourd’hui conquérir son propre Canaan, sans oublier les étapes préalables, indispensables pour pouvoir y accéder. Que ce soit la sortie d’Égypte, la traversée du désert, ou l’installation à l’est du Jourdain, toute progression spirituelle individuelle requière en premier lieu, une maîtrise du système émotionnel sur la valeur du Canaan d’hier, pour en obtenir une approche convenable vers la nature divine.

C’est aussi en cela que les sept Églises ont toutes leur parfaite utilité aujourd’hui, mais priorité est donnée à l’accomplissement de la totalité du système émotionnel humain dans la nature divine, car oublier la vocation de l’Église de Philadelphie, serait prêcher « christ » en tant que simplement humain, et non de Fils de Dieu,   en oubliant la réelle vocation spirituelle de « Christ », qui consiste à nous rendre semblables à Lui, de « cœur et d’esprit ».

C’est aussi en cela que la vulnérabilité des six autres Églises est plus grande, car dans chacune d’elles il y a une part qui regrette plus ou moins le temps des simples consensus sociétaux religieux. Dans ces consensus, la complémentarité d’alors ne servait qu’à soutenir le résultat de l’action, pour éviter le système répressif de Satan, et non la spiritualité de l’émotion qui conduisait à cette action. Moins cette Église est sanctifiée, plus elle est sujette à tomber dans le piège du « nouvel ordre mondial » de l’antéchrist, qui tente de ramener l’humain à l’état pré Adam et Ève, dans sa nature animale.

Les dangers, de ce mode répressif, ne sont donc pas dans la façon de prêcher la parole de Dieu selon la nécessité de de la « maîtrise de soi » encore en vigueur, au travers de laquelle chacun est enseigné à faire TOUTE sa part devant Dieu, pour ne pas produire les interdictions à la loi divine. Il est cependant fondamental de savoir qu’au-delà des capacités de chacun, Jésus ne veut plus des consensus sociétaux religieux qui imposaient le comportement, sans changer les cœurs et encore moins l’esprit dans le cerveau, alors que maintenant Jésus veut changer, non seulement les cœurs, mais aussi l’esprit dans le cerveau, pour apporter le bon comportement selon Dieu.

Devant la tentation de la condamnation individuelle ou collective, sur ceux dont la vocation devant Dieu est différente de la nôtre, il est en cela important de prendre conscience des temps que nous vivons, si nous ne voulons pas donner raison à l’antéchrist, dans l’Église de Christ, que sont nos démocraties. Pour éviter d’agir comme un insensé, il est donc beaucoup plus important de vouloir recevoir de Jésus, son Amour, car cela nous aidera à mieux soutenir chacun dans ses difficultés de résister à Satan. Là où nos condamnations réciproques font la joie de Satan aujourd’hui, et nous divisent, les diverses vocations des sept Églises resteront utiles pour toucher le plus grand nombre d’humain sur terre, mais elles feront aussi ressortir l’objectif commun de l’Amour de Christ pour chacun, et non les guerres. Cela nous permettra de vaincre l’ennemi de nos âmes, mais aussi à prendre garde à ne pas perdre notre « couronne céleste, déjà sur cette terre » ou notre rétribution dans les cieux.

Le chemin des sept Églises est encore indispensable aujourd’hui, et quel que soit la tâche qui incombe à chacune d’elle, aucune ne doit perdre de vue l’objectif divin, d’apporter à tout humain sur terre, la nature divine dès sa procréation, et le Règne de Jésus sur terre et dans les cieux. Ce ne sera pas déjà, la totale Paix du Paradis sur terre, ni la parfaite sainteté, mais en rapport à ce que l’intégrisme ou le wokisme peuvent apporter aujourd’hui, cela y ressemblera déjà beaucoup plus.

C’est dans cette foi en Christ, que les démocraties actuelles seront soutenues par Dieu jusqu’à la victoire sur le totalitarisme et l’obscurantisme religieux de l’antéchrist. Les affres du sixième jour seront alors passées et ce sera l’entrée dans le septième jour de Dieu, celui de son repos.

Que toute la Gloire en revienne à Dieu notre Père et à Jésus-Christ notre Seigneur, aux siècles des siècles ! Amen !

Après cet accomplissement, Satan ayant été projeté sur terre, puis vaincu et lié pour mille ans, cet ange répressif ne fera plus partie de la construction émotionnelle humaine, durant le millénium qui en découlera. Christ règnera alors sur terre et dans les cieux, et l’Église de Christ, dont la vocation aura été jusqu’au dernier instant, de conduire l’humanité à résister à cet ange déchu, sera alors enlevée du système évolutif divin, pour entrer dans la vocation de « l’Épouse de Christ ». Au même titre que chacun sur terre, elle sera elle-même dotée de la nature divine et travaillera alors à la perfectibilité des sentiments individuels et collectifs, de ceux qui auront été influencés par l’impact résiduel des différentes cultures impies, répandues sur terre sous l’influence de la nature charnelle et sa tutelle.

Tout comme cet ange déchu multiplia les pièges sur Jésus, pour tenter d’éviter que le Christ « Souffrant » ne puisse accomplir la totalité de la Loi, il multiplie aujourd’hui les tribulations sur les démocraties chrétiennes, nées de l’influence de Christ, pour les faire fléchir et tenter d’éviter ce nouvel accomplissement, qui apportera le Christ « Régnant ».

Ce n’est qu’à la fin du septième jour de Dieu, que cet ange déchu sera alors délié, pour entrainer avec lui tous les résidus conflictuels, issus de de sa tutelle, avant d’être définitivement éliminé de la construction émotionnelle humaine. Ce sera alors l’entrée de l’humanité dans la Paix du « Royaume des sacrificateurs », que Jésus prépare pour Dieu son Père, pour les jours d’après ce septième jour.

La spécificité spirituelle de chacune des sept Églises décrites dans le livre de l’Apocalypse, nous apportent aujourd’hui une confusion, sur la façon d’obtenir ce Royaume de Paix, car nous ne les regardons généralement pas comme l’impact sociétal apporté par les différentes églises ou dénominations. Si par contre, nous les regardons ainsi, cela fait ressortir que six d’entre elles, sont soutenues par Christ sur une valeur consensuelle de la part de l’ensemble de la société qu’elles engendrent, et une seule est conduite à l’obtention de la nature divine de Christ, déjà sur cette terre.

Tout consensus sociétal apporte des règles soumises à l’interprétation individuelle, qui permettent à chacun de gérer au mieux son propre système émotionnel, selon ses perceptions en rapport au contexte qu’il rencontre. Pour ne pas risquer de privilégier l’une ou l’autre des sept Églises au détriment des autres, nous devons donc regarder à la vocation de Christ, pour définir la vocation de l’ensemble de son « Église ». Cette vocation aura donc été d’amener chacun à dominer au mieux un système émotionnel, conçu sur les bases animales de l’amour égocentrique, pour lui apporter une meilleure notion de l’Amour divin, par sa dotation du Saint-Esprit dans le « cœur », apportant la plus grande communion possible avec Jésus dans les cieux. La vocation de l’Épouse sera quant-à-elle, d’aider l’humain à ne pas dominer un système émotionnel, dont la base sera déjà l’Amour divin du Saint-Esprit, pour lui éviter le plus possible de « PERDRE » la communion avec l’Éternel Dieu, dans une parfaite reconnaissance éternelle en Jésus-Christ le Fils Premier-né.

C’est le mode de fonctionnement par domination du système émotionnel, appelé bibliquement « la maîtrise de soi », que Satan se refuse de voir disparaitre de l’humain. Afin d’éviter d’être lié pour mille ans, il utilise nos incompréhensions, liées aux spécificités nées des divers courants de ces sept Églises, pour conduire les plus éloignés de la volonté divine en Jésus-Christ, à dominer les autres humains, en leur faisant adopter sa propre vocation et conserver ses droits répressifs sur l’humanité, en entrainant des élus en Christ, si cela lui était possible.