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CHAPITRE 6


Satan se cache derrière la parole de Dieu, non guidée du Saint-Esprit


6 - 2 - Satan est là où nous l’attendons le moins


C’est parce que la perception du Saint-Esprit fut comme interdite dans l’ex URSS entre 1917 et 1991, que la part de l’église orthodoxe qui soutint l’URSS sans Dieu, introduisit l’interprétation d’un sauveur du monde, selon celle de ce tuteur répressif et entraina avec elle la société non baptisé du Saint-Esprit. La presque totalité ne percevait donc le Saint-Esprit qu’extérieurement à leur propre logique, ce qui laissa la place belle à l’enseignement qui les conduisit dans une ornière dont ils n’avaient pas le droit de sortir. Nous y retrouvons aujourd’hui le transfuge spirituel des agissements exterminateurs de Staline durant l’Holodomor, du fait qu’ils remplacèrent l’œuvre de Jésus par celle de celui qu’ils promurent en tant que « Petit Père des Peuples ». C’est au travers de cette spiritualité satanique que Vladimir Poutine, et une grande partie de la Russie, tire aujourd’hui son guide d’interprétation de la parole de Dieu. S’il parle comme au nom de Christ, au travers de l’église orthodoxe russe, c’est l’œuvre exterminatrice de Staline qui est valorisée au travers de chacun d’eux. Jésus n’est plus le sauveur, celui qui accomplit la loi Juive donnée par Dieu à Moïse, jusqu’à la victoire sur Satan par obéissance à Dieu jusqu’à la mort à la Croix, mais celui qui naquit dans une étable dont les grands rois, que furent leurs pères dans la foi communiste, produisent aujourd’hui son retour, précurseur du « paradis sur terre de l’idéal communiste ».

Parler de Jésus est bien, mais si nous ne le regardons pas en tant que Fils de Dieu, en tant que Sauveur personnel et Sauveur de l’humanité entière, il est alors rabaissé à une dimension de simple homme ou de simple prophète, afin de masquer l’objectif divin que Dieu plaça en lui. Il est alors impossible d’être doter du Saint-Esprit, jusqu’à la réécriture de notre système émotionnel à l’identique du sien, et c’est là le but poursuivi par Satan au travers de la prise d’otage de l’église orthodoxe russe.

Toutes les fonctionnalités dont dispose notre génétique, n’étant pas assurées correctement sans la « Personne » du Saint-Esprit, conduit invariablement chacun sous la tutelle spirituelle de celui qui devint Satan, le menteur, puisqu’il ne peut rester doté que de sa seule logique initiale. Plus personne parmi eux ne perçoit l’influence du Saint-Esprit sans être contraint de se taire, ce qui fait que tous restent avec des analyses dignes de l’homo sapiens pré Adam et Ève.

C’est parce que nous minimisons les perceptions du Saint-Esprit, au profit de notre intellect, que nous nous croyons supérieurs aux autres, comme eux se l’imagine malgré tout ce qui pourrait leur prouver le contraire. Nous accordons alors à notre enseignement tout le bon sens humain de savoir débusquer le mal de nos sociétés, alors que c’est au travers de l’attachement de nos parents à Dieu en Jésus-Christ que les sociétés occidentales se sont construites de façon démocratique, et dont nous avons hérité. Cela me parait personnellement d’autant plus évident, que c’est justement ce que je vécus en Ukraine en 1981, dont je peux prendre pleinement conscience aujourd’hui, comme je le disais dans le second chapitre, au paragraphe deux.

Nous nous croyons supérieurs à Satan, dans ce que le Saint-Esprit nous a apporté, parce que, selon les divers consensus religieux de par le monde, il fut diabolisé afin que chacun soit désireux de s’en protéger et que personne ne lui donne raison. Nous retrouvons alors le cheval de bataille dans la sexualité, le capitalisme, le communisme, là où d’autres son fier de ne pas en avoir peur et s’en servent comme d’un épouvantail à moineaux. Nous ne prenons pas conscience de ses duperies, au même titre qu’il en fut pour Adam et Ève, puisque c’est par la logique sur laquelle il a été placé comme tuteur spirituel, sous laquelle nous naissons tous et la plupart meurent, qui nous piège dans des présomptions de supériorité sur lui. Nous fanfaronnons avec gloire, là où Dieu voudrait nous amener l’équilibre et l’humilité de Jésus. Nous ne devons surtout pas oublier que même projeté sur terre, comme nous pouvons croire que c’est le cas aujourd’hui en Vladimir Poutine, Satan est encore tuteur sur cette logique, même si ce n’est que pour peu de temps.  Au travers de cette diabolisation nous masquons à nos yeux sa véritable nature, ce qui ne nous permet plus de reconnaitre en nous ses incitassions vers sa façon d’agir, afin de les refuser jusqu’à pouvoir sortir de sa tutelle. Si nous n’avons pas à l’humilier, Jésus ne l’ayant pas fait lui-même, nous n’avons pas pour autant à accepter de lui laisser un iota des droits qu’il revendique, que ce soit géographiquement pour l’Ukraine ou sur une partie de nous-mêmes, voire de nos démocraties.

Si nous n’agissons donc pas dans une entière confiance en Christ, nous faisons taire l’équilibre que le Saint-Esprit voudrait nous apporter, et donnons des motifs à nos peurs à le rechercher là où il n’est pas, par confusion entre ce que nous considérons la démence d’un homme placé dans la vocation de cet ange répressif, et les démons sur lesquels il règnent dont la bestialité est manifestée par des ivrognes du genre de Dmitri Medvedev. C’est parce que nous avons confondu Satan avec les démons sur lesquels il règne, que nous oublions sa véritable fonction de nous maintenir sur le respect de notre génétique. Si l’équilibre de ce respect est très précaire, le fait d’être couvert par l’œuvre de Jésus à la Croix, nous évite le système répressif de cet ange déchu lorsque nous adoptons des règles contraires à notre génétique, et nous laisse le temps de prendre conscience collectivement des pièges qu’elles constitueraient à terme, pour pouvoir nous en détourner. Certains démons, qui auraient des droits sur nous en dehors de cette couverture par Jésus, paraissent alors anodins à nos yeux, alors qu’ils sont des plus pervers, là où d’autres sont trop sanguinaires et barbares aux yeux de ce tuteur menteur en la personne de Vladimir Poutine, pour qu’ils puissent justifier l’image du Sauveur de l’Ukraine qu’il veut se donner et qu’il est très certainement convaincu d’être. S’il en est ainsi, c’est qu’il est sans doute lui-même piégé dans sa sincérité de petit truand devenu petit espion de bas étage, avec une grande fonction. Ses origines professionnelles, lui ayant appris à maitriser son quotient émotionnel mieux que beaucoup sur terre, lui donnent l’impression de pouvoir dominer tout humain, à commencer par le peuple dont il est devenu le dictateur et l’idole, et qu’il conduit aujourd’hui à la perdition physique et éternelle.

Si Satan, fut jugé au temps d’Adam et Ève, et vaincu à la Croix, il sera bientôt lié pour mille ans, avant d’être délié pour peu de temps, puis définitivement éliminé du processus entrepris par Dieu, pour apporter à l’humain la capacité d’autogérer sa conscience. Le jour arrive où il aura lui-même été vaincu, dès lors où un ou des humains, nés sous sa tutelle, auront été réécrits en totalité dans la nature divine, par Jésus dans les cieux. C’est en cela qu’en Apocalypse 12, il est dit qu’il tente de poursuivre la « femme » (l’église) au travers des démocraties et que par faute d’y parvenir, il s’est maintenant retourné contre l’Ukraine. Il tente en cela d’éviter que la reconstruction du Temple du Saint-Esprit soit accomplie dans son intégralité dans l’humain, à l’image de la totalité du Système émotionnel de Jésus sur terre, ce qui produira alors son éviction pour mille ans, même si subsisteront certaines traditions nées de sa présence répressive à éliminer durant cette période.

C’est bien évidemment la réelle victoire de l’humain renouvelé par Jésus dans les cieux, qui marquera alors ce tournant, et c’est à cela que nous devons nous attendre avec espoir. Nous devons toutefois rester vigilants aujourd’hui à bien vouloir accepter de voir ultérieurement une situation semblable, sans agir comme nous avons eu tendance à le faire trop rapidement après la seconde guerre mondiale, car une dimension spirituelle encore plus affinée de sa nature satanique interviendra ultérieurement avant que l’ensemble de sa nature rebelle à Dieu, ne soit entièrement éliminée de la terre. Il en sera ainsi à la fin du septième jour de Dieu, lorsque Satan aura été relâché pour très peu de temps, afin d’emporter avec lui tout ce qui relevait du monde animal, selon Apocalypse 20-3, mais étant donné qu’un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour, personne ne sait réellement quand cela se passera. Si beaucoup se refusent aujourd’hui à voir en Vladimir Poutine l’antéchrist annoncé, faute que ne soient accomplis les multiples faits l’accompagnant, à l’image de la reconstruction du temple de pierres sur Jérusalem, c’est qu’ils attendent ce qui sera sans doute à la fin du septième jour de Dieu, alors que nous ne sommes qu’à la fin du sixième jour.

C’est aussi pourquoi, si nous ne cherchions qu’à nous défaire de Vladimir Poutine, pour pouvoir nous dire enfin libres de faire ce qu’il nous semble bon devant Dieu, ce serait une fois de plus le piège, puisque la réelle liberté ne peut se découvrir qu’en Christ, dans la NATURE divine à laquelle nous devons aspirer et non en tentant de nous protéger de l’homme, pour nous défendre de sa spiritualité répressive. Au risque de nous répéter, nous ne devons pas perdre de vue que notre entière volonté doit être de faire la volonté divine, même si nous ne sommes appelés qu’à la découvrir, faute de la connaitre nous-mêmes dans son intégralité.

Notre seul motif d’espoir doit donc être aujourd’hui qu’aucune personne ayant reconnu en Jésus-Christ, son Sauveur et Seigneur, ne se laisse entrainé par Satan dans la mort spirituelle, et qu’il puisse se maintenir dans cette foi jusqu’à sa mort physique sur cette terre. C’est ce qui se sera passé pour chacun depuis la Crucifixion de Jésus et jusqu’à ce que Satan ait été vaincu, après avoir été projeté sur terre dans la réelle dimension et dans les temps que Dieu connait.

Toute personne aura ainsi été divinement élevée à la rencontre de son Sauveur dans les cieux depuis la crucifixion et personne n’aura été mis de côté. C’est ce que Jésus promit au brigand qui était à ses côtés à la Croix et il en aura été ainsi pour chacun trouvé en Jésus-Christ dans toutes les générations pour toute l’Église sincèrement attachée à Christ, avant qu’elle ne prenne le nom d’Épouse. Si elle sera devenue l’Épouse et non plus simplement l’Église, c’est qu’elle aura déjà reçu une part de la nature émotionnelle de Christ, ne serait-ce que par le baptême du Saint-Esprit que beaucoup auront reçu sans en avoir réellement pris conscience, comme c’est le cas lorsqu’il est reçu dans l’enfance.  

Les seuls derniers qui resteront divinement maintenus dans leur mode de fonctionnement par domination de leur système émotionnel, le seront pour sauver tous ceux qui se convertiront à Christ dans les derniers instants et leur apporter l’enseignement encore nécessaire par domination. Si ceux-ci ne seront donc pas déjà dans la dimension de la recherche de la réécriture de leur ancienne programmation des sentiments, comme nous l’avons vu, deux cas se présenteront alors pour eux. Ils feront soit partis de la multitude entrée dans le perfectionnement vers l’Amour divin sur cette terre et ne porteront plus le nom d’église, mais d’Épouse, ou ils auront vécu la mort physique et auront été enlevés à la rencontre de leur Seigneur dans les cieux, sans voir la mort spirituelle, comme il en fut de tout autre avant eux depuis la Crucifixion.

C’est là ce dont nous devons nous réjouir, car certains courants de pensées envisagent aujourd’hui un « enlèvement miraculeux de l’Église de la dernière heure », qui serait dans le dédain, envers l’effroi de ceux restés sur terre, appelés quant à eux à finir dans les flames de l’enfer sur terre, avec Satan.

Cette interprétation provient plus d’une imagination, au minimum très charnelle, que d’une révélation du Saint-Esprit en Jésus-Christ, car Jésus ne risque pas de se réjouir de ceux entrainés dans le monde de Satan, qu’ils soient restés ou non sur terre.

À la Croix, Jésus ne se réjouît pas du malheur de ceux qui le crucifiaient, car revêtu du Saint-Esprit et mourant pour nous sur cette Croix, il dît « Père, pardonne leurs, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Jésus ne peut se réjouir du malheur de ceux qui se perdent, car comment aurait-il pu donner sa vie à la Croix pour tout pécheur qui se repent en étant dans cet état d’esprit ? Celui qui se laisse aller dans l’imagination de tels comportements, a tout ce qui lui faut pour se rendre compte de son ambivalence, de revendiquer appartenir à Jésus et d’en manifester les attitudes opposées. Ces ambivalences sont autant de signaux d’alarme, dont celui qui est appelé à un mode de fonctionnement par amour, doit vouloir prendre conscience, et aller jusqu’à permettre à Jésus la réécriture des programmations dans son cerveau. Il n’en va d’ailleurs pas différemment pour la sanctification de celui qui est appelé encore aujourd’hui dans l’église, car même s’il n’est appelé qu’à corriger sa nature originelle, au travers de son quotient émotionnel, ce n’est pas pour autant qu’il ait à se permettre de donner raison à celle-ci, dans de mauvaises attitudes de cœur.

La sainteté ne commence pas par la réécriture des sentiments, puis de l’esprit comme nous l’avons vu aux chapitres quatre et cinq, mais dans la part que nous-mêmes devons vouloir faire vers Dieu, en utilisant ce qui reste de notre logique ancienne de bonne façon, dans la repentance de telles erreurs individuelles. Sans ce désir de repentance de toute œuvre morte en nous, nous ne faisons que prendre parti pour Dieu, comme s’il allait nous rendre vainqueur, quoi que nous fassions. L’imagination humaine conduit facilement à se considérer les justiciers de Dieu, sans prendre conscience qu’il en allait déjà ainsi de Judas Iscariote, qui vendit Jésus pour vingt pièces d’argent, faute d’être venu avec un désir de sanctification pour lui-même, mais pour devenir vainqueur des romains qui dominaient alors Israël.

Tout nouveau converti est aujourd’hui devant le risque d’être d’autant plus facilement entrainé vers de telles dérives, que les temps se raccourcissent de jour en jour, et que Satan les utilisera jusqu’à la dernière seconde pour piéger s’il lui était possible même des élus, dont ces chrétiens de la dernière heure font eux-mêmes déjà parti, au même titre que ceux qui se tourneront vers Christ et que Dieu connait.

Celui qui par contre, sera venu à Jésus avec de mauvaises intentions, pourra revendiquer sur terre lui appartenir, ce n’est pas pour autant que Jésus le reconnaitra et il en va ainsi pour chacun d’entre nous. C’est dans ce genre de piège que seront entrainé de nombreux humains de par le monde, qui n’auront fait que prendre parti pour Jésus, pour recevoir ses bienfaits sur terre, car c’est ce que Satan tentera de faire sur le plus grand nombre possible au travers de toutes les formes d’intégrisme revendiquant la grandeur à venir.

L’interprétation fréquemment formulée de l’enlèvement de l’église avec un regard dédaigneux envers ceux restant sur terre, se lamentant de leur triste sort, est un scénario macabre, pour ne pas dire démoniaque, qui provient d’une confusion entre « l’Église », considérée comme l’ensemble des « églises » et non « l’Église » constituée de l’église et de la société au travers des démocraties. Si certains auront pu être sincères, malgré leurs erreurs, beaucoup d’autres n’auront fait de Jésus qu’un remède miracle et non leur Sauveur et Seigneur personnel, désireux de recevoir son Saint-Esprit pour mieux le servir.

À l’identique du peuple hébreu qui n’était pas seulement celui installé à l’est ou à l’ouest du Jourdain, mais les deux, l’Église de Christ est constituée des Églises décrites dans l’Apocalypse, dont chacune d’elles est constituée de l’église et de la société qui lui reste attachée, même si elle en est déportée. Si cette part de l’Église est elle-même comme « déportée de l’église » vers la société, c’est pour ne pas jeter un discrédit trop flagrant sur les bases indispensables à la spiritualité apportée au nom de Dieu par l’église elle-même. Si un immeuble a besoin de fondations solides reposant sur le roc, il comporte également une partie de vie donnant sur le monde. Il en va de même de « l’Église », dont l’église est appelée au parfait respect du roc de la parole de Dieu, pour servir de fondations à la société fonctionnant par « amour », qui constitue l’aboutissement auquel Dieu veut conduire l’ensemble de l’humanité.

L’incompréhension de l’église est due à ses spécificités, dont elle fait une généralité indispensable pour accéder à l’Amour divin, ce en quoi elle a cent-pour-cent-raison pour elle-même. C’est par contre en cela qu’elle risque de donner raison à Satan lorsqu’il sera projeté sur terre, car elle entre alors dans la condamnation de ceux qui ne fonctionnement pas selon son mode de fonctionnement, bien que celui de la société soit tout aussi indispensable que le sien, dans une complémentarité entre humains travaillant à la même vocation. Tout comme dans un orchestre tous ne produisent pas le même son, bien qu’ils jouent la même mélodie, l’église considère facilement que les seuls chrétiens sont les instruments qui produisent le même son qu’elle, et jette les autres dans le feu éternel.

Cela est bien évidemment très grave pour elle, mais pas encore trop si elle considère qu’elle découvrira cet Amour divin seulement dans les cieux, car cela restera cent-pour-cent vrai pour elle, bien que ce comportement masque aux yeux de l’ensemble de la société leur propre vocation en Christ sur cette terre. Il y a pire cependant car elle risque en effet d’imposer son amour encore égocentrique avec une version plus ou moins collective en y adjoignant sa descendance, et c’est là où nous retrouvons le piège dans lequel Satan tentera de l’entrainer, puisque c’est le piège dans lequel lui-même tombera, comme il est écrit dans Apocalypse 12-17. C’est en cela que la recrudescence des intégrismes depuis plusieurs décennies, a tendance à confirmer les temps dans lesquels nous sommes, puisque comme tout intégrisme, ceux-ci conduisent dans une progression qui consiste à adopter comme justice divine, le mode de fonctionnement réservé à Satan et non vers une progression conduisant à terme vers l’Amour divin et le respect de chacun.

L’objectif divin en Jésus-Christ est de rendre l’humanité semblable à lui, déjà sur cette terre et nous ne devons surtout pas donner raison à des objectifs erronés de sa vocation, si nous voulons travailler au réel objectif divin.

Ce sont des interprétations du genre de celui de l’enlèvement miraculeux de l’église, qui masque à la fois le véritable miracle par lequel est passé tout chrétien depuis la Crucifixion de Jésus, jusqu’à son retour parmi nous, ainsi que la réelle vocation finale de Jésus de doter tout humain sur terre de sa nature divine. Le réel investissement vers la sainteté, offerte par Dieu en Jésus-Christ sur cette terre, à celui qui travaille humblement à redevenir un petit enfant, est alors remplacé par le complotisme, le survivalisme, et contribue également au non-respect de la planète.

Celui qui croit en la volonté de Dieu de doter l’humanité de sa nature divine, et non plus animale, déjà sur cette terre, en prend soin, alors que ceux qui considèrent que c’est le monde de Satan qui y périra, n’ont que faire que la terre soit détruite, puisqu’ils croient qu’ils serons auprès de Dieu dans les cieux. Si la fin du monde est celle de laquelle sera évincé Satan, c’est au contraire celui qui sera resté sur terre, attaché à Christ, ou que Dieu connaitra comme pouvant le devenir, qui restera à ses côtés sur cette terre, et c’est bien en cela la preuve que Satan est l’instigateur de telles inepties, puisque lui-même n’y sera plus convié.

C’est faute de voir cette complémentarité à laquelle l’Éternel Dieu travaille en Jésus-Christ depuis la création de l’homo sapiens, que les plus vindicatifs conduisent les plus faibles dans la présomption de ces mauvaises interprétations. Ils sont alors d’autant plus convaincus que l’objectif divin va dans ce sens, qu’un grand nombre de prophéties furent apportées au nom de Dieu dans une interprétation globale concernant « l’Église », alors qu’il ne s’agissait que de « l’église ». Si ce n’est pas à nous de dire qu’elles étaient fausses, il nous appartient cependant de lever le voile sur leur mauvaise interprétation. Si elles pouvaient effectivement être vraies c’est que certains avaient peut-être besoin d’être encouragés à rester dans le mode de fonctionnement par domination qui était le leur dans l’église, et dans lequel ils allaient rester comme ce fut le cas de Moïse, avant le franchissement du Jourdain. Le changement de mode de fonctionnement n’aurait pas été avantageux pour lui ; et ceux qui se trouvent dans un même appel que lui n’ont donc rien à craindre. Celui dont l’appel est par contre de sortir de ce mode de fonctionnement, pour entrer dans celui par « amour », sera en désobéissance à Dieu s’il persévère au-delà de ce que Dieu lui demande, par crainte de ce qu’il aura donné raison à de mauvais enseignements, plutôt qu’au Saint-Esprit. C’est en cela qu’il faut être vigilant de rechercher la présence divine du Saint-Esprit, chacun pour soi-même et non de donner aveuglément raison aux propos fanatiques, comme le dénonçait Primo Lévi que nous avons lu au second chapitre. Cela ne veut pas dire que celui qui aura désobéi dans ce sens ne verra pas le salut, mais beaucoup d’entre-nous vivront des tourments qu’ils pourraient s’éviter, car mieux vaux l’obéissance au sacrifice de repentance, c’est-à-dire aujourd’hui, de la repentance en Jésus-Christ. L’obéissance pour soi-même ne s’obtient pas par d’autre voies que celle du Saint-Esprit et c’est à Lui que chacun doit apprendre à faire confiance, plus qu’à l’humain charismatique ayant savamment appris sa leçon.

C’est aussi en cela que la foi individuelle peut être différente de la foi collective, car nous ne sommes pas tous appelés à vivre la même chose, mais le meilleur pour nous devant Dieu. L’étape du baptême du Saint-Esprit est donc des plus importante pour assoir sa foi, car c’est alors qu’il est le plus facile pour l’adulte de faire la différence entre ses perceptions antérieures et les nouvelles, qui permettent alors de différencier le guide du Saint-Esprit, des autres perceptions liées à l’ensemble du système émotionnel. Si toute émotion est principalement ressentie au niveau du cœur, il en va tout autant des désirs malsains et c’est pourquoi cette différenciation est individuelle et c’est en cela que « l’église » est primordiale et qu’elle le restera sans doute dans sa nouvelle vocation de l’Épouse de Christ.